Notre approche
Le care, socle commun de nos activités
En 1990, les philosophes politiques Joan Tronto et Berenice Fischer définissent le care ainsi : « une activité caractéristique de l’espèce humaine qui inclut tout ce que nous faisons en vue de maintenir, de continuer ou de réparer notre « monde » de telle sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde inclut nos corps, nos individualités (selves), et notre environnement, que nous cherchons à tisser ensemble dans un maillage complexe qui soutient la vie. »
En d’autres mots, comment prendre soin de la société et du monde dans lequel nous vivons ? Comment faire de cette pratique du care une nécéssité au quotidien en prison, un véritable projet qui oriente la politique carcérale vers une meilleure prise en considération des besoins des personnes détenues, au-delà de leur santé physique ?
Particulièrement vulnérables et totalement dépendantes, les personnes incarcérées sont aujourd’hui des sujets passifs. La pratique du care vise à en faire des acteur·rices plus autonomes et écouté·es.